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(photo Opa Dom)

Aujourd'hui R. a 18 ans! Il fait enfin beau. Mais il fait souvent beau les 29 mai... Il y a 18 ans d'ailleurs... Mais c'était dans le Vaucluse et c'était il y a 18 ans! Comment va t'il passer cette journée? Dormir déjà, mais pas si tard, il n'y arrive pas trop en fait: la maison est souvent trop bruyante. Déjeuner des pancakes de sa soeur? Peut être pas... d'habitude il ne mange rien le matin, mais boit un café et un verre de jus de fruits (devant l'ordi où je retrouve bien trop souvent tasse et verre abandonnés pour un départ toujours un peu précipité pour le lycée). Que ça vienne de sa soeur le touchera quand même certainement... même s'ils se disputent tellement ces deux là (sa soeur c'est P., M. étant au Pays de Galles cette semaine). Pour avoir le goût de New York, il fera sûrement une entorse à ses habitudes. Y retourner, c'est son rêve, alors juste une seconde, en une bouchée... Ensuite un peu de boulot, un peu de piano, un jeu sur l'ordi, des sms, FB et compagnie. Et puis il y aura des coups de fil. Il râlera un peu de devoir toujours répondre au téléphone mais ne manquera pas de faire remarquer qu'untel ne l'a pas appelé. Pas de vraie fête, nous la ferons plus tard. Mais un bon repas (je ne sais pas encore quoi?), un gâteau, des bougies et quelques bulles. Il y aura aussi j'espère ses copains, même si nous ne les verrons à coup sûr pas beaucoup (ils connaissent pourtant bien notre maison... mais sans nous!). Pour nous, avec les grands parents en renfort, ce sera de toute façon une grosse journée travaux et bricolages en tous genres! 18 ans aujourd'hui... Pour son Bac, je ne me fais pas de soucis. J'espère juste qu'après il trouvera son chemin, des choses qui l'intéresseront, le motiveront. Pour l'instant tout est flou... Au second trimestre ses profs, pendant le conseil de classe (il est délégué) lui avaient reproché son manque d'ambition dans le choix de ses candidatures. Il les a écoutés.  Au dernier conseil, mardi, ils ont fait volte face, lui prédisant une année très très dure si par hasard il était admis là où ils l'avaient poussé quelques mois plus tôt (j'étais furieuse, quand il m'a raconté ça!!!). Ça me fait penser à mes 18 ans, juste avant ou juste après ma première rentrée d'étudiante, loin de la maison, ne connaissant personne... je n'ai pas beaucoup fait la fête! (Et vous, c'était comment vos 18 ans?)

Aujourd'hui R. a 18 ans, j'espère qu'il va passer une belle journée...

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bouquet de fête des mères

 Douze jours sans billet... Pas très bien tout ça. Et ne croyez pas que c'est à cause de la maison, que je passe mes journées à poncer, peindre ou vernir. Non, non, non! Ni poncer, ni penser d'ailleurs. Juste un quotidien bien rempli et quelques moments vides qui me sont indispensables. J'ai quand même mis un peu la main à la pâte... Commencé du carrelage mural ( un gros mètre carré par jour... elle est pas finie la salle de bain!!!!) et peint la chambre comble des petits (alors là un sacré boulot: j'ai peint allongée, sur le dos, en rampant, en tenant le rouleau à bout de bras... le lendemain je n'étais que courbatures!). J'ai quand même un peu cogité aussi... Deux trois réunions, un Café Citoyen au sujet de l'Ukraine super passionnant, des "mais comment on va réussir à finir cette fichue baraque dans les temps" à revendre et une bonne dose d'inquiétude pour des amis chéris. Et puis j'ai reçu un beau bouquet, une photo de nous sept bien encadrée et un lampion ajouré. Dimanche nous avons aussi voté, ensuite, la nausée...

La grisaille s'est installée. M. est partie hier soir en voyage scolaire au Pays de Galles. G. comme d'habitude est en Allemagne. Demain soir nous sommes à nouveau en week end et un gros, gros week end!

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 basilic du maraîcher / muguet de la mendiante

Le jeudi matin je vais au marché de B. Au marché de B. j'y vais tôt, avec mon chariot mémère et mes sous dans la poche et ma carte bleue quand même. J'y vais tôt, certains marchands sont encore en train de déballer. Je passe devant les produits de supermarché soldés, souvent trop proches de la date limite, mais je passe, sachant que G. craquera dimanche pour les yaourts à la vanille que je n'achète sinon jamais et parfois une pâte toute faite, mais bio quand même, ou pas. Ensuite il y a mon maraîcher. Le jeudi j'ai droit au neveu, charmant jeune homme qui ressemble à un ancien joueur de foot et qui m'offre persil et basilic, quelques fruits trop mûrs, quelques légumes peu populaires et des recettes de sa maman... charmant jeune homme. Mon caddie est alors déjà plein. Suivent fromage parfois, poisson souvent et cochon. Dans ma poche je garde précieusement quelques pièces que je laisse à la mendiante du marché, celle qui m'appelle "belle madame" et me bénit et me donne parfois un petit bouquet... Le jeudi matin je vais au marché. Après il faut bien cuisiner (et parfois papoter au téléphone en même temps!!!)

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Mercredi dernier je me suis sauvée. J'ai déposé les petits à droite et à gauche et j'ai sauté dans le RER. Gare de Lyon je retrouvais E. et les billets de train. (Au bar où elle buvait un café en m'attendant, un vieil homme accompagné d'un lévrier: j'aurais aimé les prendre en photo tellement maître et chien se ressemblaient...) Direction Chambéry, chez V. Au programme, rando, blabla et no stress...

mercredi 7 mai au dessus de Chambéry

Dès le premier jour nous avons marché. Un peu. Mais quand même. La "mise en jambe" qui devait durer une grosse heure, en a fait plutôt trois, avec orage, grêle, vêtements mouillés et belles vues sur la ville. C'était chouette aussi de découvrir son appartement, ses habitudes, son quotidien...

jeudi 8 mai vers le lac de la Thuile

Le lendemain, nous étions plus ambitieuses... mais nous avons bien trop traîné le matin: autant déjeuner à l'appart! Encore une rando  en dilettante, commencée à l'heure où les randonneurs rejoignent leur refuge. Mais tellement agréable. NO STRESS! On mange quand on mange. On marche, quand on marche. On va au cinéma, quand... on va pas au cinéma, car la dernière séance vient de passer...

 vendredi 9 mai vers la pointe de la Galoppe

 Le troisième jour nous avons été un peu plus sérieuses, les pentes aussi! Très belle balade vers la pointe de la Galoppe. Avec carte IGN et pique nique... et de belles courbatures le lendemain (et encore aujourd'hui!). Le quatrième jour: marché, boutique et un petit arrière goût triste de dernier jour... Une promesse: recommencer!!!

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30 prises et sur chacune une grimace... au moins!

Dans la famille 7enville, je demande... Celui qui veut quitter le nid... mais peut être pas. Celle qui ne veut pas être sur la photo, celle qui boude, celle qui pleure. Celles qui ne veulent pas que je les photographie mais qui se mitraillent mutuellement. Celle qui râle souvent, qui crie, qui se fâche pour un rien (vous la reconnaissez?). Celui qui bosse, qui prend l'avion, qui fait des réunions, et qui bosse encore quand il rentre à la maison. Celui qui adore les gros mots, mais aussi les petits, et ceux écrits sur les murs, les panneaux, les emballages. Celui qui bosse allongé avec des écouteurs sur les oreilles. Celle qui bosse toujours un peu tard, toujours un peu au dernier moment. Celle qui passe du rire aux cris plus vite que son ombre. Celui qui a un peu honte d'avoir une famille XL. Celui qui n'aime pas l'école, encore moins la musique du mercredi. Celle qui aime bien la cantine finalement et puis la danse et puis ses copines. Ceux qui se disputent. Ceux qui s'ennuient quand les autres ne sont pas là. Celle qui s'ennuie quand elle est seule et se fatigue parfois du bruit de la maison pleine. Ceux qui vont tôt au lit et se réveillent encore trop tôt. Celui qui aimerait sortir encore plus souvent et ne pas être réveillé par des cris le matin. Celle qui s'est toujours endormie tard et qui peut avoir du mal à émerger à midi. Celle qui se réveille tôt, même quand personne ne la réveille et qu'elle rêve de faire une grasse matinée. Celui qui dort quand il veut où il veut... ou presque! Celles qui se maquillent maintenant tous les jours. Celle qui se dit qu'elle devrait passer au super antirides nuit. Celle qui va courir, sauf quand elle est fatiguée ou qu'elle a mal au dos. Celles qui aimeraient courir un peu, mais vraiment c'est trop dur. Celui qui court après les balles. Celui qui court mais pas assez. Ceux qui courent sans s'en rendre compte. Celle qui court après le temps. Celui qui fait des grimaces, c'est tellement drôle! Celle qui se cache. Celui qui reste impassible. Celle qui grimace de colère. Celui qui travaille le bois. Celle qui enduit et peint. Celles qui imaginent leurs futures chambres. Ceux qui s'inquiètent un peu de changer de chambre. Celui qui rêve souvent d'une chambre ailleurs...

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