je vous laisse libres d'interpréter...
Mardi matin. Départ prévu par le RER vers 11h. Arrivés sur le quai à l'annonce de la fin du trafic (leçon parisienne n°2: se renseigner avant de prendre les transports en commun)! Rentrés vite fait avec pleurs et incompréhension des petits. "Veux pas rentrer" "Mais on ne rentre pas, on va prendre un taxi" "C'est quoi un taxi?"... Ben c'est une vieille voiture sans siège auto ("chouette!!!"), qui pue la clope, qui coûte très cher (Banlieue sud gare de Lyon 24 euros - Paris Lyon 34!!!), mais qui permet d'arriver à la gare à l'heure et même bien avant car maman a prévu super large. Repas brasserie: deux menus enfants qu'on n'a même pas pu finir à trois. Train à l'heure, deux heures de dessins et de montées-descentes de tablettes. Tranquilles. Arrivée 15h. Petit tour pour visiter une jolie boutique et pour attraper de jolis oiseaux à leur sortie d'école. Petit somme réparateur dans la voiture en attendant. Enfin chez Mamie et Opa! Lucile et Thomas heureux: les grands parents, les cousins, et cette grande maison dans laquelle tous les enfants se sont toujours sentis bien. Repas quasi festif: beau frère et belles soeurs venus pour mon passage... éclair.
Mercredi. Traîner un peu pour se préparer. Toujours aussi enrhumée (j'ai l'impression de passer mes journées à me moucher, j'ai le nez rouge, je suis crevée et ce n'est pas très classe!). Aller "aux jeux". Voir Thomas commencer à vouloir imiter les jeux de garçon de son cousin d'un an son aîné. Ça joue, ça joue, ça n'arrête pas de jouer, pas besoin de participer, le bonheur! Et puis il faut repartir. "Dimanche, je viendrai vous chercher à la gare" "Veux pas tu viens nous chercher" "Papa viendra si tu préfères" "Veux pas Papa, veux rester chez Mamie" "Yessss!!!!!!" Retour... seule....... juste accompagnée d'un bouquin, de magazines et de chocolats (chut.....).... Et puis à peine arrivée conduire R. au tennis, regarder si tous les devoirs sont faits, ranger, préparer un repas, regarder un film à la télé (en loupant le début, comme d'hab', finalement ce n'est peut être pas la faute aux petits!) et sécher les larmes de M. et me coucher inquiète.
Jeudi. Je passe en revue tout ce que j'aimerais faire de cette journée presque seule et puis tout ce que je dois faire: ça va être compliqué. Pleurs du matin... Un p'tit tour au marché de Bagneux, mais pas de feuilles de vigne, celles que je voulais justement acheter. Zut! Tour au centre commercial mais pas de place pour me faire belle. Zut!! Préparer le repas. Retour des deux grands. Tous d'accord pour dire que "ça fait bizarre sans les petits". Sourire du midi (ouf! ce n'est pas toujours le cas). "En fait j'aime bien les jeudis" "Mais pourquoi tu as pleuré ce matin?" haussement d'épaules... Rendez vous chez le coiffeur, choisi au hasard et ça n'a pas l'air terrible. Zut... Plus de cheveux gris (pour faire plaisir aux enfants) et de la longueur en moins, mais, dans la glace, c'est bien une femme un peu vieille que je vois. Sourire, ça retend tout ça et permet de faire illusion! Rentrer, commencer ce billet après avoir fini deux lessives et puis retrouver M. et aller voir la psy, patienter longtemps dans la salle d'attente (en rêvant devant un magazine d'un appareil photo plus compact et performant...) et être un peu rassurée. Enfin préparer mes bagages, oui bien "mes" et pas ceux des autres!!! Puis nos sandwichs (le mien: pain de mie complet bio + saumon + fromage frais à tartiner + carottes et radis noir râpés... top!) et partir bien trop tard.
Vendredi. Réveil 6h38, encore plus tôt que d'habitude, le premier jour où je peux faire la grasse matinée: "t'as vraiment l'esprit de contradiction"!!!! Zut!!!!
Bon long week end!