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Week end maussade... Hier, j'ai essayé de capturer la neige... Mais elle est aussi insaisissable que Lucile!

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photo Opa Dom

Photos P.

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Quand Paris est à la croisée des chemins, quand ceux qui y passent font halte à la maison, quand mes amies y viennent en sautant dans un train, alors j'aime, j'aime la maison pleine, j'aime les sorties, les musées, les petits croisés entre une expo et un restau, les repas préparés tout en discutant de tout et de rien...

En ce moment une magnifique expo à l'Orangerie (si peu médiatisée par rapport à celle de Hopper!):

Chaïm Soutine (1893-1943)
l'ordre du chaos

 Alors ça m'a fait penser à un billet/petit jeu vu ici ...

 Retour de l'école après l'orage (détail) © Photo The Phillips Collection, Washington

Retour Base Nord (détail) © M. sans bidouille

Pour en savoir plus: clic, mais attention ce doit être très difficile de reproduire les couleurs de Soutine, car le catalogue et les images de ce clip, ne les rendent vraiment pas bien: il faut y aller!

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"-Ça ne te manque pas, les ciels étoilés, le vent dans les arbres, l'odeur de la mer, les pas dans les dunes, les apéros avec les amis?

 - Mais non, pourquoi? Je préfère cent fois la pollution lumineuse et celle des bagnoles, le fumet du RER B, marcher dans les m... de chiens et mes soirées devant TF1 (bon là c'est juste pour la rime!)!!!"

Même sous la grisaille, même les pieds dans l'eau, même quand Lucile se réveille la nuit, c'est toujours avec un gros pincement au coeur que je quitte mon Pas de Calais. C'est peut être aussi parce que nos amis nous y accueillent toujours comme des rois!

base nord (photos de M. trafiquées par ma pomme)

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Le cahier des charges de ce billet était: photos moins tristes et un peu d'humour! Bon, c'est pas gagné...

Ciel encombré, par P. Il me rappelle les ciels new yorkais...

Photos P.

P. attend avec impatience vos commentaires!!!!

Bon week end.

...

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Après New York, nous avons retrouvé Lucile et Thomas en pleine forme, nous avons libéré des grands parents pour aller envahir les autres. A Mazan, nous avons eu chaud, nous avons fait de belles rencontres, de grands repas dans le jardin. Nous nous sommes rafraîchis dans l'eau du Toulourenc (j'ai appris qu'il fallait dire "toulourin"!) et avons fait chauffer les cuisses en grimpant avec les filles au sommet du Ventoux. Nous avons fait les touristes sur les marchés, nous avons mangé des raisins dans les vignes. Nous nous sommes reposés. Pendant ce temps R. faisait un stage de plongée avec son cousin: enchanté!

Nous avons cueilli les figues du jardin et sommes rentrés.

Fallait bien ça pour se réconforter!

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 A New York, nous avons beaucoup marché, observé, admiré. Nous sommes passés à côté de la statue de la Liberté, de Ground Zero, de Wall Street; nous avons foulé les trottoirs de Broadway et de la 5° Avenue, nous nous sommes reposés sur les pelouses de Central Park; G. a fait son footing autour du Réservoir, et nous, un peu plus tard, du shopping. Nous avons goûté toutes sortes de hamburgers, des hotdogs et des bagels. J'ai préféré ces derniers, et de loin! G. a été frustré de ne pas tester de steak XXL. Moi j'ai eu droit aux cupcakes et cheesecakes... mais ne suis définitivement pas fan. Nous sommes montés en haut du RockefellerCenter et avons traversé le Brooklyn Bridge. Nous avons photographié Manhattan du bateau et de Brooklyn Heights Promenade. Nous nous sommes baladés dans Harlem, nous nous sommes disputés dans Harlem. Nous avons pris le train et avons souri quand le contrôleur est venu poinçonner notre ticket. Nous avons cherché en vain un magasin de CD, mais bien remarqué que tout le monde a un I-truc, alors plus besoin de disque? Dans le métro nous avons vu des new yorkais plongés dans leurs e-books: plus de papier, sauf pour les quotidiens gratuits. Ça m'a rendue un peu nostalgique! On a apprécié les rues sans aucune crotte de chien, mais avec des tas de sacs poubelle. On a parcouru les allées des musées, croisé de drôles de bêtes, frôlé des chefs d'oeuvre. On a rencontré nos amis, à cinq ou à deux, mais toujours avec plaisir, on a échangé nos impressions. On n'a pas rencontré de new yorkais, mais croisé une célébrité. Je n'ai pas su être autre chose qu'une touriste parmi tant d'autres et c'est bien dommage. Une seule rencontre, un véritable échange, auraient tout éclairé. On a encore et encore marché, souvent le nez levé, souvent le doigt sur le déclencheur. On a photographié le ciel et ses nombreux reflets, la couleur des murs, les vieux graffitis, les buildings de verre, les camions et puis nous dans ce décor. On est allé écouté du jazz, on s'est peu à peu habitué au bruit permanent de cette ville insomniaque, on a été surpris par les stridulations des insectes dans les parcs. On a eu très chaud, on a été tout moites, on a eu très froid aussi... fichues clim! Et pourtant j'avais écouté les conseils des blogueuses et j'avais toujours avec moi un gilet. On a été impressionné, étonné, attiré ou rebuté. On s'est imaginé vivre là, on s'est dit que c'est possible de vivre dans cette ville. On a aimé...

Manhattan de Brooklyn Heights Promenade

dans un parc à Harlem, pris sans zoom, j'ai bien cru qu'il allait tendre la patte

 bouquet final

et

point final sur New York

A notre arrivée, nous avons découvert la vue de notre fenêtre, la nuit, vue sur l'Empire State Building. Me suis ensuite amusée à le chercher dans la forêt des gratte-ciel. Il a sagement posé sous différents angles, sous des lumières variées...

A New York, on s'est souvent baladé le nez en l'air...

Moma / Flatiron / sais pu! / Trump Tower

Et parfois on a eu envie de regarder en bas...

Vue du sommet de "notre" immeuble: à gauche Freedom Tower en construction, à droite Central Park au bout de la 7° Avenue

Alors, en bons touristes, on s'est payé le toit d'un des plus hauts buildings, le Rockefeller. On n'était pas seul! La bonne heure, pour voir le coucher de soleil (bon je sais c'est kitchissime!!!), et le bon jour, après l'orage, avec un ciel limpide. On a joué des coudes, patienté, eu un peu le vertige et mitraillé...

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Au rouge terrien, ajouter toutes les nuances des ciels... Bon, à New York, faut parfois se tordre le cou, ou grimper sur un toit, s'approcher de l'eau, scruter les reflets sur les façades. Le ciel est parfois laiteux, grisâtre, mais aussi, souvent, animé de nuages épars, légers ou inquiétants.

premier jour en attendant le bateau pour Liberty Island / du haut du Rockefeller Center / de Central Park / du toit de "notre" immeuble / le long de la High Line

euh... sais pu!!!

du toit de "notre" immeuble / Brooklyn Bridge

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