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En rentrant du lycée où j'avais passé la matinée avec M. pour son inscription, j'ai découvert mes petits adorés (!!!) avec un joli gâteau de fleurs de fushias... La courette est un peu moins fleurie maintenant.

En descendant au parc, regardant une tâche blanche et épaisse sur le trottoir, Thomas me demande si c'est du plâtre ou de la peinture... Lucile opte pour un  fantôme écrasé!!!

Quand la semaine dernière Thomas était malade, j'ai souvent fait le chemin de l'école seule avec Lucile. Elle me demande ce qu'a Thomas: "Sa gorge lui pique, tout au fond"... "Mais, Maman, tout au fond, c'est les pieds!!!"

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 Pendant les vacances Lucile est restée un peu sans nous chez ses grands parents. Elle a beaucoup peint avec son Opa. Elle a joué au bateau pirate. Grâce à la pluie, elle a pu faire une course d'escargots. Elle a dormi sur un grand matelas sans barrière, comme une grande! Elle a fait des gâteaux avec sa mamie...

Pendant les vacances, Lucile a mangé des glaces au "cicron", celles qu'elle préfère! Mais pas trop, car il ne faisait quand même pas très chaud! Elle a sauté sur un géant "crampoline", profité de la plage (je crois même qu'elle aurait pu se baigner!), fait des bulles, profité des grands petits de nos amis, fait une grosse colère au milieu des tombes blanches (qu'elle idée cette promenade du 8 mai... pour elle, mais nous, ça nous a bien intéressés), mais aussi réussi à passer trois jours sans pot (bravo!), ramassé des coquillages et eu chaud malgré le "grouillard" (c'est fou, d'habitude, quand il y a du brume de mer sur la plage du Touquet il y fait très froid... pas cette fois ci!)...

 Je crois qu'elle a passé de bonnes vacances... pas toujours très reposantes pour elle!

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Plus trop de vêtements de saison. Les tee shirts sont trop courts, les pantalons déchirés, les shorts trop serrés, les bouts des souliers tout râpés... 

Derrière notre maison il y a une petite cour, bien carrelée, ensoleillée, protégée (mais enterrée), toute bien retapée par nos propriétaires! Nous lui préférons la courette de devant, celle au nord, à l'ombre, mais qui regarde la rue, les gens qui passent, les vieux voisins qui nous racontent tristement la fin de leur vieux chien, les enfants des voisins d'en face qui sautent sur leur trampoline géant, les autres voisins qui ne disent jamais bonjour, les voitures qui passent, un vieil arbre, quelques toits, les enfants qui rentrent du centre de loisir, ceux qui partent à leur leçon de musique un instrument à l'épaule, les chats qui se battent, les travailleurs qui tournent pour vite se garer et attraper le prochain RER, les étudiants nonchalants... Alors c'est dans cette courette que nous avons installé notre banc de jardin. J'y ajouterai bien une petite table, pour y prendre l'apéro dès qu'il fera à nouveau chaud, et pourquoi pas, trinquer avec qui voudra ...

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* Bonnie And Clyde  Serge Gainsbourg

Lucile, hier midi: "Dis maman, quand j'aurai ton âge, tu seras morte hein?"

J'ai calculé... 80 ans. Si on s'en réfère aux statistiques, même en enlevant quelques mois à cause de la pollution de la région parisienne, je pourrai encore être sur pieds. Certes, au régime qu'ils me font suivre, je vais peut être perdre encore quelques mois d'espérance de vie (en témoignent cheveux blancs et rides profondes bien visibles sur la photo!!!)... En attendant, je suis juste un peu grippée: mes journées, depuis dimanche, sont rythmées par le froid qui m'envahit, des frissons, la fièvre qui monte, puis au contraire, bouffées de chaleur et suées et  alors accalmie, maux de tête et grosse fatigue... et des nuits pas terribles non plus!

* bien sûr je parle des mots doux de Lucile, pas de ma pomme ;)

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Hier, vers 16h30, en rentrant de l'école (deux fois par jours, quatre fois par semaine, quand on rentre à la maison, Lucile fait une "crise": pleurs, cris, marche au bord du trottoir pour me faire peur; une fois elle a même répété "banane" tout du long du trajet car elle en voulait une deuxième; "crise" qui se termine toujours à la maison par une petite fille qui se roule par terre dans nos pieds...):

"Hé, en espagnol, ça veut dire ze m'en fiche! Hé! Hé! Hé!"

Je venais de lui demander comment faire pour avoir des retours d'école plus sereins...

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Lucile sur la toile et dans un petit bois en lisière de ville

Mes petits citadins, dès qu'ils trouvent un bout de bâton, quelques pommes de pins, un peu de terre à gratter, un gros arbre derrière lequel se cacher... mes petits citadins sont alors bien occupés. Mais ils ne délaissent pas pour autant les aires de jeux. Et quand les cousins arrivent, c'est encore mieux!

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Que retiendront Thomas et Lucile de notre visite de l'expo Chagall au musée du Luxembourg? La chance que nous avons eue dès notre arrivée? En effet, même avec nos billets achetés à l'avance, il y avait un peu d'attente (dehors dans le froid). Mais le gardien qui s'occupait de l'entrée nous a vite repérés (deux zouaves qui commençaient à escalader les grilles!) et nous a envoyé l'agent de service; en le voyant se diriger vers nous, nous nous attendions à des remontrances... nous avons eu le droit de passer devant tout le monde! La foule à l'intérieur? Monde fou, salles étroites (hé, ho, nous, on préférait grimper sur le muret dehors et se faufiler derrières les haies!!!)... pas l'idéal, surtout pour les enfants. Le plaisir de recevoir un petit livre-jeu et des tickets-images? De se faire tout petits dans un coin pour lire un peu et observer les images à retrouver "en vrai" dans les tableaux? L'envie de reconnaître le tableau du livret ou celui du livre regardé à la maison (pour une fois que je les sors, on n'a pas fait les choses à moitié: le matin préparation de l'expo avec Opa... et il a bien fait, je crois que ça a attisé leur curiosité(enfin, surtout celle de Thomas))? La malice de me narguer en allant juste à la limite autorisée, en faisant danser la cordelette de sécurité? Les coqs, les chèvres, les chevaux, les mariées et les "Jésus morts" (qui ont tracassé Lucile qui ne comprenait pas bien pourquoi, au pied de chaque croix, se trouve une mère ressemblant fort à la Marie de la crèche avec un "petit Jésus") cherchés et souvent trouvés? Les couleurs (enfin, quand je les portais, car, à hauteur d'enfant tous les tableaux luisaient!), les matières ou les sujets? Peut être retiendront-ils seulement les sauts dans les flaques et les chasses aux pigeons juste à la sortie? J'espère qu'ils oublieront ma mauvaise humeur de fin d'après midi!

Expo Chagall qui peut plaire dès 4 ans !

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 Edit jeudi soir: Je tiens à vous rassurer. Ma mauvaise humeur n'était pas du tout due à la visite de l'expo. L'expo, c'était vraiment chouette pour les enfants; moi, j'y retournerai tranquillement. Ma mauvaise humeur peut n'avoir aucune raison. Là, c'était l'accumulation de petites choses: les "j'ai faimmmmmm" incessants, les prises de bec avec les grands, la pagaille, le froid, le ciel gris, les inquiétudes pour le début des vacances... L'expo c'était chouette et Thomas en a même parlé à sa maîtresse, avec enthousiasme (et il lui a aussi raconté le livre lu avec son grand père!)

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Samedi matin, Lucile a enfin accepté de faire caca dans le pot. Ça parait bien anodin. Pourtant, à plus de quatre ans, faire ses gros besoins uniquement dans une couche, était devenu un problème. Thomas est propre jour et nuit depuis ses deux ans (et quelques semaines), au même âge que ses grands frère et soeurs. Pour Lucile il y aura eu beaucoup d'étapes: pipi sur le pot le jour, puis sur les toilettes (enfin pas toutes les toilettes quand même (!), impossible à la moindre trace ou instabilité de la lunette, ou autres raisons non identifiées!) et enfin plus de couche la nuit. Ensuite on a essayé de l'habituer au caca-toilettes en versant systématiquement le contenu de la couche dans la cuvette: elle finissait toujours assise aux wc pour se faire nettoyer (et moi le dos plié en deux et le nez dans ses crottes copieusement tartinées sur ses fesses par cette cochonnerie de couche!!!). J'avais beau lui expliquer que ses irritations mal placées étaient sûrement dues aux couches et que j'en avais vraiment marre de la changer comme un bébé... rien à faire. On en a parlé à la pédiatre... pas de déclic. On en a beaucoup parlé, on a aussi parfois grondé ou moqué, cherchant le mode d'emploi pour débloquer la situation. Et puis samedi matin, alors que tout le monde dormait encore (sauf Thomas bien sûr), j'ai proposé les toilettes, elle a essayé, vraiment, sans succès, elle est retournée jouer, puis a fait un nouvel essai, qu'elle a transformé... dans le pot qu'on avait pourtant presque abandonné! Ouf, Lucile à quatre ans et bientôt trois mois n'a enfin plus besoin de couches! L'après midi nous avons fait un tour au magasin de jouets.

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Ce matin Lucile et Thomas sont restés à la maison: Lucile, fiévreuse hier et cette nuit, nous a réveillés à quatre heures; Thomas a rattrapé son sommeil avec une grasse mat jusqu'à plus de neuf heures. Heureusement, samedi, ils ont pu profiter de la neige tombée en abondance ce week end. Petite virée au parc de Sceaux avec leur Papa. Pendant ce temps, moi, je profitais de ma copine, arrivée la veille pour notre visite de l'expo Hopper au Grand Palais, et de la ville en blanc. Hier ils sont restés au chaud. Les grands ont enchaîné les batailles de boules de neige. Et nous, G. et moi, avons marché dans notre ville, deux heures à faire crisser la neige sous nos gros godillots.

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à Mazan, le père Noël passé un peu en avance le 24 décembre...

Joyeux Noël!

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