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7 en ville

10 janvier 2014

Vive l'école!

 

♫♪♫♪

 

 

Lucile et Thomas chez les Grands!

Lucile et Thomas chez les Grands!

Je ne sais plus quand ont été prises les photos de classe, mais cette année restera celle où Lucile a été privée de SA photo, celle où elle est seule (oui avec petit sourire coincé et une magnifique lumière bien crue!!!). Thomas, lui, a la sienne! Et puis les deux ensemble, pas de problème. La maîtresse de Lucile avait mal compris... tant pis!

Je ne sais plus quans P. a eu anglais pour la dernière fois. Mais sa prof, qu'elle a cinq heures par semaine car elle a la chance d'être en section "anglais européen", est absente depuis les vacances de Toussaint. Deux vacataires ont fait des tentatives éclair. Depuis... L'éducation nationale ne sait plus remplacer des congés de maternité, dommage...

Par contre, mon premier conseil de discipline, c'était hier soir. Un moment triste.

Allez, faut y croire...

♫♪♫♪

 

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8 janvier 2014

Curry

 

°°°

 

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Vendredi dernier nous sommes allés voir The Lunchbox... Je vous le recommande chaudement! (Mais n'y allez pas le ventre vide! Depuis nos repas se teintent d'or...)

 

°°°

 

31 décembre 2013

Exit 2013

 

°°°°°°°°°°

L'heure est au bilan. Enfin, quand je dis "l'heure", plutôt le jour. L'heure serait plutôt au sommeil, mais le mien est vraiment capricieux pendant ces vacances (premier bilan donc assez négatif, qui entraîne une humeur assez négative qui entraîne... des bilans assez négatifs, du genre la fille qui dort mal depuis dix jours et qui a bien décidé de ne voir que des verres à moitié vides - mais d'en boire quelques uns carrément pleins quand même de temps à autre!). Si nous nous sentons de plus en plus intégrés dans notre quartier, entourés de gens formidables, les amis éloignés me manquent toujours autant. Heureusement que notre banlieue est facilement accessible et attractive pour sa proximité de Paris: de nombreuses visites ont bien rempli nos week ends cette année. Et, forcément, j'espère que ce sera encore tout pareil en 2014! D'ailleurs c'est une des raisons qui nous ont incité à acheter ici et à acheter une maison avec assez de place pour loger amis et famille de passage. L'autre raison majeure: les enfants, les trois grands surtout, qui sont devenus de vrais citadins. R. sera certainement étudiant en septembre, et pourra rester chez nous. M. s'épanouit dans son lycée. P. aurait parfois envie de changer de collège: l'ambiance du sien, un peu difficile, lui pèse parfois... mais quelle liberté d'être ado en ville! Ça, je crois qu'elle apprécie! Et comme raison principale, le boulot de G. et l'envie et le besoin de rester vivre à côté de lui, même s'il voyage beaucoup, même si ses journées sont de plus en plus longues et si, bien trop souvent, il ne voit vraiment Lucile et Thomas que les week ends. Alors il a bien fallu se décider (nous devons de toute façon quitter notre location cet été!) et la raison l'a emporté. Nous restons dans notre ville, ici. La maison ne me plait pas, mais son jardin beaucoup. Et puis notre banquière va peut être réussir à nous donner assez pour la rendre sympa cette baraque! Cette année sera donc assez "travaux et déco", à suivre... Pour l'instant paperasses et petit tracas. J'espère enfin que Lucile et Thomas s'y plairont, qu'ils apprécieront le jardin, qu'ils s'habitueront aux nouveaux copains, car ils devront changer de groupe scolaire, qu'ils se mettront enfin à jouer dans leur chambre et qu'ils cesseront d'envahir les pièces communes (mais pas trop, car on s'ennuie vite sans leur chahut et leur aimable bazar!).

 

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cousins cousines - 27 décembre 2013

°°°°°°°°°°

Ce soir, à minuit, je trinque volontiers avec vous!!!

Je vous souhaite une nouvelle année pétillante et douce à la fois ...

 

°°°°°°°°°°

3 décembre 2013

Dernière minute

♥♥♥♥

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Trois petits mots pour cinq bougies, deux fois! Oui, Lucile et Thomas ont maintenant 5 ans! Journée remplie des derniers achats de cadeaux, de préparatifs de cuisine, de comparatifs de tableaux d'amortissement, d'un très long conseil de classe, d'une lettre à la principale pour laquelle j'ai dû peser tous mes mots... En plus Thomas un peu malade... Ça continue sur les chapeaux de roue!

♥♥♥♥

26 novembre 2013

Scoops

♥♥♥

 

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ce matin, avant de partir à l'école

Le scoop du jour (à part que je reviens pour une visite éclair par ici...): Lucile et Thomas sont restés à la cantine et ils étaient même d'accord! Yesss!!!! Et comme le deuxième scoop me prend beaucoup, mais alors beaucoup de temps et d'énergie, ça tombe bien. Oui, donc, deuxième scoop: on vient de signer un compromis de vente pour une maison. On reste dans notre banlieue où on commence à faire notre trou. En juillet on ne sera donc pas à la rue quand nos propriétaires rentreront. Mais, beaucoup à faire d'ici là: fatigue, doute, stress en perspective... Pour l'instant je ne quitte pas ce petit coin du net. Mais, par la force des choses, j'y serai plus rarement. Merci à celles et ceux qui continueront à me suivre (je suis très sensible à votre fidélité).

 

♥♥♥

 

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7 novembre 2013

J' ♥ ...

 

...

Participation un peu à retardement au petit exercice de Madame 5min30s. Comme elle, ici, je me lance. C'est incomplet. Mais bon

...

 

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D. Barrot, paysage

 

J’aime la pluie quand elle promet d’être brève. J’aime la chaleur quand elle ne dure pas. J’aime les ciels qui bougent, les nuages qui passent, les gris qui se déclinent à l’infini. J’aime le soleil du soir encore un peu plus que celui du matin. J’aime la neige à gros flocons, la neige qui crisse, la neige qui plonge la ville dans un silence feutré. J’aime la mer et bien moins la montagne. De la mer, j’aime les côtes, le sable, les rochers, la lumière, le parfum. J’aime marcher. J’aime marcher le soir, le long d’une plage, ou bien quand il fait froid, qu’il y a du vent, un peu de pluie ; marcher l’hiver, avec la promesse d’un bon goûter, pourquoi pas des gaufres. J’aime marcher sur des sentiers pierreux aux odeurs de garrigue, gravir les collines et surplomber les petites vallées. J’aime longer des rivières et y tremper mes pieds. J’aime les « t’es pas cap’ » quand l’eau est glacée et que je suis bien tentée de m’y plonger. J’aime les vagues salées et l’eau douce et limpide. J’aime me perdre dans les rues de la ville que je ne connais pas encore, j’aime les fenêtres, les regards derrières les fenêtres, les volets aux peintures écaillées, les vieilles portes, les portes qui laissent entrevoir la vie, derrière. J’aime les marchés.  J’aime les quais, les grues, les rails qui s’éloignent, les bateaux qui rentrent, les hangars, les jetées. J’aime les ports et les cris des mouettes ; j’aime les chemins de terre et les stridulations des cigales. J’aime les chapelles romanes, les fontaines, les lavoirs, et les chaises sorties, le soir, sur les trottoirs, l’été. J’aime les vieux arbres et les cabanes. J’aime les friches et ces jardins où le travail de l’homme se laisse oublier : des graminées légères, quelques fleurs discrètes, de vieux rosiers grimpants, des arbustes rarement taillés, de l’herbe, des mousses et puis des pâquerettes, quelques pots ébréchés entassés dans un coin, un banc. J’aime les petits jardins en ville quand ils sont presque à l’abandon. J’aime les couleurs de mousses et de lichens sur les dalles en béton. J’aime la rouille. J’aime le bric à brac et les odeurs de térébenthine. Et puis l’odeur du bois, l’odeur des planches de chêne quand on les scie, une odeur lourde, presque brûlée. Et même celle du métro, des vieilles rames quand, par endroit, elle me fait penser aux marrons grillés. J’aime les odeurs de camphre, ces odeurs qui font passer les rhumes. J’aime les parfums légers quand ils se mêlent à celui de la peau. J’aime les vapeurs de chocolat quand on le fait fondre. J’aime les tartes, mes tartes et les mille feuilles des boulangers, les plus simples. J’aime les soupes et les gâteaux. Parfois j’aime même tremper le doigt dans la pâte à tartiner, ou lécher mon assiette. J’aime pétrir, malaxer. J’aime bien faire la vaisselle en regardant par la fenêtre. J’aime regarder les gens passer dans la rue. J’aime observer les familles, les enfants, les nounous dans les parcs. J’aime écouter mes voisins dans le bus, le métro ou le train. J’aime la main de l’enfant qui se blottit dans celle de la  grande personne. J’aime les petits doigts miniatures des bébés et leurs poings serrés qui frémissent puis s’ouvrent quand ils s’endorment enfin. J’aime les mains qui se frôlent ou  qui s’agrippent. Et puis celles qui volent sur les touches, qui pincent les cordes et font danser l’archer. J’aime quand les enfants se mettent au piano ; parfois même les impros tonitruantes des petits. J’aime le son du violoncelle. J’aime Bach par Goult et les concertos pour piano de Mozart ; les impromptus de Schubert et le silence aussi, beaucoup. Pourtant j’aime quand ma maison est pleine. J’aime le passage des amis, des parents, des copains des enfants. J’aime les grandes tablées, les matelas par terre. Mais j’aime aussi prendre seule mon petit déjeuner, quand tout le monde dort encore. J’aime le pain grillé et le miel, le thé noir ou parfumé. J’aime ma tasse, souvenir de la première classe de neige de R., ou bien la deuxième. J’aime tout garder. J’aime cuisiner les restes, imaginer un menu en utilisant ce qu’il y a dans mes réserves, sans retourner faire des courses. J’aime mon petit super marché trop cher, mais où l’on parle encore aux caissières. J’aime que le maraîcher du marché me reconnaisse et me donne toujours un légume difforme pour la soupe ou des tomates trop mûres ou des pommes à peine tachées. J’aime croiser des visages connus quand je fais mes courses. J’aime les bonjours, les sourires amicaux, les rencontres fortuites, les discussions improvisées dans la rue. J’aime, quand je me balade en ville avec G., croiser des personnes qui me saluent et jouer la fille importante. J’aime me croire utile, parfois, en dehors de chez nous. J’aime bien-faire ce que l’on me demande. J’aime trouver le bon cadeau. J’aime faire moi-même, mais j’aime quand ça va vite. J’aime prendre le temps, perdre mon temps, traîner. J’aime pourtant, à la fin de la journée, me dire qu’elle a été bien remplie. J’aime mes contradictions, celles des autres aussi.

 

...

Les j'aime pas... une autre fois... peut être.

...

 

30 octobre 2013

Les cheveux longs

 

♥♥♥♥

 

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Quand on a les cheveux longs et fins, quand on n'a même pas cinq ans et qu'on aime bien suçoter une mèche dans les moments de fatigue, quand on a le sommeil agité au point de faire des nids derrière la tête là où ça frotte sur l'oreiller, et bien, il faut démêler, même si on n'aime pas et puis coiffer... Quand sa maman n'est pas très douée pour la coiffure, on doit jouer sur l'assymétrie et supporter les mèches rebelles, nombreuses!

 

♥♥♥♥

 

29 octobre 2013

Aux champignons

 

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Jeudi dernier, nous sommes allés aux champignons. La journée avait été choisie pour le beau temps, le vent bien moins fort. La route était un peu longue, Lucile un peu barbouillée, mais ça en valait la peine. Un panier plein (pas par moi, hein!!), des grandes qui jouent le jeu et des petits qui ne trainent pas la patte. Une longue matinée au bon air. Plus tard dans la semaine nous avons dégusté un risotto aux cèpes et aux girolles grises...

 

 

 

 

24 octobre 2013

Quelques recettes

 

○○○○○○

 

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Prenez quelques enfants assez jeunes; du genre qui ne se voient pas souvent et sont si contents de se retrouver. Prenez des températures quasi estivales. Et puis, un ruisseau, un ru, même un simple filet d'eau, pas nécessairement très propre d'ailleurs cette eau... Et là plus rien à faire, juste laisser, regarder de loin, surveiller, mais pas trop... Les histoires s'inventent, le canyon est franchi, un barrage improvisé avec des feuilles mortes, quelques pierres lancées et du bois mort cassé avec les pieds (mille excuses messieurs les cantonniers!). Même la chute, les deux pieds dans l'eau, n'a pas fait couler de larme (et pourtant c'était Lucile). Le retours pieds mouillés, pantalons crottés et mains crados, attestent d'un après midi réussi!

Prenez un premier matin où un petit garçon croit, à cinq heures, qu'il peut commencer sa journée (si vous avez roulé la veille avec une roumaine capricieuse, c'est encore plus efficace!). Ajoutez le matin suivant des petits trop contents de se retrouver et d'aller seuls devant la télé, qui font craquer les marches de l'escalier vers six heures trente: "ça va", me direz vous... sauf qu'une petite fille a pleuré dans la nuit et qu'à six heures trente vous êtes justement en train de vous rendormir. Bonne entrée en matière. Ensuite il faut impérativement, toutes les nuits suivantes, au moins quatre réveils nocturnes, par une Lucile en pleurs pas vraiment réveillée et impossible à calmer (avec Camille, Brenda, Selma... ça marche aussi, peut être même avec les garçons... les Raphaël, j'en suis sûre, même si ça remonte à... longtemps). Le top étant le cri à peine une demie heure après votre coucher et les pleurs à partir de quatre heures, quand vous avez un mal fou à vous rendormir. Pour plus de piquant, vous pouvez ajouter une pointe de coupure électrique, qui vous force, en pleine nuit, au milieu de votre premier sommeil (oui, celui, bien lourd, qui repose un max!!) à descendre à la cave, sur la pointe des pieds, à la lumière de votre téléphone portable, pour re-joncter la baraque! Fatigue, assurée! (ouf, cette nuit, aucun réveil intempestif!) Recette garantie ou remboursée!!!

Prenez deux ados femelles. Un centre commercial. Une voiture (la bétaillère de l'est est même acceptée, l'éruption de voyant ayant disparu aussi vite qu'elle nous avait fait flipper, et le bus étant vraiment trop fatiguant!!!!!). Trouvez, enfin, le manteau/blouson/doudoune d'hiver nécessaire et recherché depuis des semaines, celui, le seul, qui ne transforme pas votre ado en "grosse vache" (c'est elle qui le dit, car moi, je la trouve toujours belle ma fille!!). Ajoutez une séance de ciné après celle de junk food (la mère tendance bobo pourra choisir de faire séances à part en prenant le veggie burger et la compote, puis le film allemand en VO et en noir et blanc... bon là, au début, j'ai eu un peu peur de ne pas vraiment assumer!). Journée réussie pour trois nanas!

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20 octobre 2013

Message perso

 

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voyant

 

Chère Lo.. Je te le dis franco: ça ne va pas du tout! Le coup du voyant orange à plus de cinquante bornes de l'arrivée, soit près de quatre cents depuis le départ, quand je suis seule adulte à bord avec des jumeaux de même pas cinq ans et deux ados de treize dont une invitée... ça l'fait pas, ou plutôt grave flippant! Certes je peux te comprendre: quand on est Rom, en France depuis à peine cinq mois et qu'on t'annonce un petit voyage vers le sud... ça pue, petit relent de reconduite à la frontière. Mais là, t'inquiète! C'est juste les vacances! Pas un voyage scolaire!! Puis tes papiers sont en règle. D'abord t'es une bagnole. Tu serais humaine, je dis pas. T'aurais de quoi avoir une belle éruption de voyants oranges et même rouges. Mais pour les choses, c'est beaucoup plus cool. Tu peux être polluante, même avoir été fabriquée avec des produits chimiques de la mort, par des enfants, à l'autre bout du monde, t'es intégrée fissa, papiers qui vont bien avec tampons et tout l'toutim. T'inquiète! T'es pas un être humain. T'es un objet de consommation: cool! Alors tu te calmes des voyants. On va faire un petit check up, t'y as droit! Et puis après, que ça roule hein! Allez! TOUT-VA-BIEN!

 

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